Publicité
Commission d’enquête sur les courses: les Britanniques remontés contre le bureau du Premier ministre
Par
Partager cet article
Commission d’enquête sur les courses: les Britanniques remontés contre le bureau du Premier ministre

Les ponts seraient coupés entre les trois Britanniques, responsables de la commission d’enquête sur les courses hippiques à Maurice, et le bureau du Premier ministre (PMO). À la suite de la Private Notice Question (PNQ) de mardi, les dernières déclarations venant du PMO seraient mal digérées par le commissaire Richard Parry et ses assesseurs Dennis Gunn et John Paul Scotney. La commission d’enquête avait été mise sur pied le 24 septembre 2014.
Même si Dennis Gunn, avec lequel nous sommes en contact depuis mardi, refuse de nous fournir plus de détails sur ce qui s’est vraiment passé entre le PMO et eux, il nous revient néanmoins que les Britanniques seraient très remontés contre les autorités. Rien ne va plus depuis plusieurs mois.
Ce qui explique la raison pour laquelle les Britanniques ont dû remettre une copie du rapport intérimaire au leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval. Et depuis mardi, les trois Britanniques sont régulièrement sollicités par les médias mauriciens. Cependant, ils affirment ne pas vouloir se mêler des affaires internes de Maurice car ils savent très bien que, depuis 2015, les partis politiques s’accusent mutuellement concernant le rapport intérimaire.
Par contre, les trois Britanniques digèrent mal la demande de révision judiciaire que le Mauritius Turf Club (MTC) avait déposée en Cour suprême. Cette dernière, dans un jugement rendu le 9 novembre dernier, avait donné gain de cause au MTC et avait enlevé une des conclusions du rapport final.
Règles bafouées
Dans leur rapport, les Britanniques avaient écrit qu’il y aurait «maladministration, bordering on institutional corruption with the MTC, that perpetuated an environment in which suspected criminal activity was allowed to flourish». La Cour suprême avait retenu les arguments du MTC selon lesquels la commission d’enquête avait bafoué les règles de justice naturelle à son encontre, dans la mesure où le Club n’a jamais été mis en présence des allégations faites à son encontre.
Or, il nous revient que les commissaires britanniques avaient réfuté le MTC par des points soumis au PMO, en juin 2016 et aussi dans un affidavit juré en Cour suprême. De plus, la publication du rapport intérimaire aurait été une pièce vitale du témoignage, pour contrer la révision judiciaire du MTC.
C’est à travers les médias mauriciens que les Britanniques ont appris que toute cette affaire a été prise au niveau du PMO. Et que ce dernier n’avait pas l’intention de faire appel du jugement de la Cour suprême.
Publicité
Publicité
Les plus récents




