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Interdite d’accès dans un Ashram: un nouvel endroit attribué à une prostituée pour ses travaux d’intérêt général
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Interdite d’accès dans un Ashram: un nouvel endroit attribué à une prostituée pour ses travaux d’intérêt général

Elle devait effectuer des travaux d’intérêt général dans un ashram. Mais Marie Stéphanie Elda Pavaday, une masseuse condamnée sous une accusation formelle d’assisting in the keeping of a brothel, en vertu de l’article 90 (1) du Code pénal, a été interdite d’accès. Elle a comparu en cour intermédiaire jeudi 25 mai. Un nouvel endroit lui a été désigné pour qu’elle puisse effectuer des travaux d’intérêt général.
La magistrate Darshana Gayan a indiqué que Marie Stéphanie Elda Pavaday devra effectuer 120 heures de travaux d’intérêt général. La jeune femme avait initialement écopé d’une amende de Rs 35 000 et d’une peine d’emprisonnement de six mois. Sauf que celle-ci a été par la suite commuée en travaux. Elle devra revenir en cour le 8 janvier 2018 pour confirmer si elle les a bel et bien entrepris.
C’est une affaire qui remonte en 2012. Cette jeune femme de 17 ans, habitant la rue Mère Thérésa à Plaisance, avait été arrêtée. Elle avait décroché un emploi comme masseuse à Beauty Care Centre, un salon de beauté à Eau-Coulée, dont le propriétaire est un dénommé Harry Sonah. Stéphanie Elda Pavaday avait soutenu qu’elle touchait un salaire de Rs 5 000 mensuellement et que c’était à la demande du propriétaire qu’elle avait proposé aux clients, venus pour une séance de massage, des activités sexuelles, contre paiement.
Stéphanie Elda Pavaday avait commis ces actes entre février et mars 2012. Elle avait avoué se prostituer. Elle aurait eu des relations sexuelles avec six clients en février 2012. Elle avait affirmé avoir obtenu une somme de Rs 4 800 de ces clients, avant de remettre une partie de l’argent à Harry Sonah.
C’est le 29 mars de la même année que la jeune femme a été arrêtée, lorsqu’elle attendait les clients pour ses services additionnels. La police avait effectué une fouille au Beauty Care Centre, avant de découvrir que ce salon proposait autre chose que des massages. Stéphanie Elda Pavaday avait même participé à une reconstitution des faits, où elle avait montré aux enquêteurs deux cabines dans lesquelles elle emmenait ses clients.
Sollicitée pour une réaction, la jeune femme, qui devrait prendre part à une session de thérapie au bureau du Probation Office à partir du 16 juin, n’a pas souhaité faire de commentaire.
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