C’est l’argent qui l’aurait poussé au meurtre. Jean Aniel Anthony Rosette, 30 ans, arrêté le 16 mai, dans le cadre de la disparition de Steve Stephan Hovas, est passé aux aveux face aux enquêteurs. Il a ainsi avoué avoir tué et enterré la victime, estimant que ce dernier avait beaucoup d’argent. Le butin était le mobile du crime. Il a aussi indiqué aux policiers l’endroit exact où il aurait commis le forfait.

C’est ainsi que le corps de Steve Stephan Hovas, aussi connu comme Blackayo, 37 ans, a été découvert dans un champ de canne à Sept-Croisées, Trou-d’Eau-Douce, mercredi 24 mai vers 18 heures. Celui-ci était en état de décomposition avancée. La victime était portée disparue depuis le 28 avril.

Aperçu en compagnie de la victime juste avant sa disparition

Selon nos informations, Steve Stephan Hovas et Jean Aniel Anthony Rosette, habitant Débarcadère,  Trou-d’Eau-Douce, sont tous deux fichés à la police. Le suspect avait été aperçu en compagnie de la victime juste avant sa disparition. Or, interrogé dans un premier temps par la Criminal Investigation Division de Bel-Air, le trentenaire a nié toute implication dans cette affaire. Il a néanmoins été inculpé sous une accusation provisoire de séquestration et a été reconduit en cellule policière.

Finalement, Jean Aniel Anthony Rosette a de nouveau comparu en cour et a, par la suite, été emmené aux locaux de la Major Crime Investigation Team (MCIT). Soumis à un interrogatoire serré, il a fini par expliquer qu’il avait poussé la victime dans la mer. Mais il est revenu sur sa version des faits.«Nou ti pé kas enn yen kan diskision inn lévé», a-t-il déclaré.

Retour sur les lieux du crime

Le suspect a révélé qu’il avait violemment frappé Steve Stephan Hovas qui s’est écroulé au sol. Il serait revenu sur les lieux du crime plus tard pour enterrer le corps. Jean Aniel Anthony Rosette sera inculpé devant la justice, aujourd’hui, pour meurtre.

Une autopsie sera pratiquée ce jeudi 25 mai pour déterminer les circonstances exactes du décès de la victime. L’enquête est menée par le chef inspecteur Golaup, les inspecteurs Jugoo, Ramjheetun et les limiers de la MCIT, sous la supervision de l’assistant surintendant de police Gerrard.