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Affaire L’Amicale: «Les condamnés auraient dû être libérés en 2013»
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Affaire L’Amicale: «Les condamnés auraient dû être libérés en 2013»

Les avocats des quatre condamnés de l’affaire l’Amicale ne restent pas les bras croisés. Ils ont adressé une lettre au commissaire de prison Jean Bruneau, affirmant que la peine de prison de leurs clients est illégale. Ils expliquent que ces derniers auraient dû être libérés en 2013.
Les hommes de loi disent attendre une réponse du chef des services pénitentiaires avant d’avoir recours à d’autres actions légales. Leurs arguments reposent sur le fait que si un condamné passe plus de 31 jours en prison, il est éligible à une remise de peine.
Suivant cette logique, ces hommes de loi avancent que les condamnés de l’Amicale doivent bénéficier d’un tiers de leur peine de 18 ans de prison, soit six ans pour chacun d’entre eux. Ils prennent également en considération le fait que la présidente de la République a accepté les recommandations de la Commission de pourvoi en grâce de libérer les quatre condamnés en mars 2019.
C’est le vendredi 25 septembre que la Commission de pourvoi en grâce s’est penchée sur cette affaire. Les membres ont ensuite fait parvenir leurs recommandations à la présidente de la République. La peine de prison à vie a été commuée en 18 ans de prison.
Abdool Naseeb Keramuth, Shaffick Nawoor et les frères Sumodhee avaient été reconnus coupables d’avoir mis le feu à la maison de jeu l’Amicale de Port-Louis, le 23 mars 1999. Sept personnes avaient trouvé la mort. Les suspects ont été condamnés à vie en novembre 2000.
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