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Escadron de la mort: la sécurité du témoin Hatim Oozeer remise en question

16 juillet 2014, 14:50

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Escadron de la mort: la sécurité du témoin Hatim Oozeer remise en question

 

D’incessants va-et-vient, des inconnus qui défilent chaque jour… Autant de facteurs qui poussent des habitants et joggers de Gymkhana à s’interroger sur la sécurité de Hatim Oozeer. Il avait dénoncé ceux faisant partie de l’escadron de la mort, après le triple assassinat de la rue Gorah Issack en 1996. Cela fait 10 ans que l’homme, mis sous protection  policière, a été placé dans un appartement à côté du quartier de la Very Important Persons Security Unit, à proximité de Gymkhana.

Un lieu censé être hautement sécurisé. Or, le témoin vedette opère un atelier de réparations de voitures dans sa cour. Chaque jour, un nombre important de clients défilent devant son domicile. Ce qui, selon des habitués des lieux, serait assez dangereux. Ces derniers remettent en question la raison d’être même de la décision de placer le témoin dans cette zone. «N’importe qui peut avoir accès à sa cour. Pourquoi lui accorder un appartement dans une zone de sécurité alors que n’importe qui peut lui faire du tort ?» Un client, qui a déjà fait appel aux services de Hatim Oozeer pour la réparation de sa voiture, soutient qu’il n’a jamais vu un membre de la force policière en uniforme. À la mairie de Vacoas-Phoenix, nul ne semble savoir si un permis a été accordé au mécanicien. L’on nous indique que c’est plutôt du côté de la police qu’il faut se pencher. Sollicité par l’express hier, le service de presse de la police s’est contenté de dire qu’il n’était pas en mesure de fournir des informations au sujet de la sécurité de Hatim Oozeer.

 

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