Les cas de gastroentérite enregistrés entre le 20 février et le 5 mars sont en hausse, et ce, comparativement au nombre de cas recensés l’an dernier à la même période. C’est ce qui a été noté dans les cinq hôpitaux régionaux du pays, ainsi qu’à l’hôpital de Souillac, de Montagne-Longue et de Mahébourg.

Du 27 février au 5 mars 1 219 cas étaient avérés, soit le double des cas enregistrés l’an dernier à pareille époque (657 cas). Du 20 au 26 février de cette année, 1 036 cas étaient recensés, contre 684 cas en 2016. Une situation qui force les autorités à encourager les personnes présentant des symptômes de la maladie à se rendre dans un centre de santé pour les soins appropriés.
 
Le ministère de la Santé a aussi mis l’accent, dans son communiqué, sur les précautions à prendre pour éviter une prolifération de la gastroentérite. Il est ainsi conseillé de faire bouillir l’eau avant de la consommer, de laver les fruits et les légumes, ou de consommer des repas fraîchement cuisinés, entre autres.
 
Les autorités précisent dans le même temps que l’allaitement exclusif des nourrissons de moins de six mois les protège de la gastroentérite.