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Santé: le ministère intransigeant sur l’extension du «shift system»
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Santé: le ministère intransigeant sur l’extension du «shift system»

Comme les médecins spécialistes, les médecins généralistes ne sont pas au bout de leurs peines. Malgré une affaire en cour et une autre devant la Commission de conciliation et de médiation, le ministère de la Santé ne compte pas faire marche arrière concernant l’extension du shift system à tous les niveaux dans les hôpitaux publics.
Le système de rotation a été introduit le 1er avril 2016 dans le département des urgences (Casualty) de tous les hôpitaux. Cette année-ci, il devrait être étendu à d’autres départements, comme le préconise le dernier exercice budgétaire.
Au ministère de la Santé, on indique attendre le recrutement de 320 médecins par la Public Service Commission (PSC) pour aller de l’avant. «Le ministère des Finances a déjà décaissé les fonds pour mener à bien ce projet. Nous n’attendons que les médecins», fait-on valoir.
Où en est le recrutement ? Dans les milieux proches de la PSC, on avance qu’il faut avant tout préparer l’examen. Cet exercice devrait se faire avec la collaboration du National Board of Examination India. Des professionnels de cette entité sont d’ailleurs attendus au pays le mois prochain, tandis que les examens devraient se tenir dans les locaux de la PSC. «Si on prend en considération la correction des questionnaires et les entretiens, le recrutement pourrait être finalisé en mars», dit-on.
Cependant, les médecins généralistes ne comptent pas baisser les bras. Il nous revient qu’une réunion au ministère est prévue la semaine prochaine. «La réunion sera présidée par le Senior Chief Executive du ministère de la Santé. Les médecins demandent à avoir de meilleures conditions de travail», explique-t-on.
Il nous revient qu’une autre rencontre est prévue à la fin du mois devant la Commission de conciliation et de médiation. Du côté des généralistes, on veut rester optimiste. «Nous espérons que les négociations déboucheront sur quelque chose de positif. Les médecins ne sont pas contre le shift system, mais il faut que les conditions de travail soient correctes.»
Au ministère de la Santé, on indique ne pas avoir ciblé une date spécifique pour l’introduction du nouveau système de rotation. «Les médecins ont fait des contre-propositions qui sont actuellement en train d’être analysées.»
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