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Gayan veut une fast track pour l’achat d’équipements
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Gayan veut une fast track pour l’achat d’équipements

Ce sont des équipements qui «sauvent des vies», indique Anil Gayan, ministre de la Santé à l’express. Et, pourtant, avant de les remplacer, «il nous faut attendre deux à trois ans. Nous aimerions changer cela». Comment ? Au Parlement, il a indiqué qu’il envisage de rendre les procédures beaucoup plus faciles pour l’achat de ces équipements médicaux.
Le ministre Gayan répondaiten fait à une questionsupplémentaire du député du Mouvement patriotique, RaffickSorefan, sur le CT-scan hors service à l’hôpital SSRN à Pamplemousses. C’est en 2002 que le ministère en a fait l’acquisition. Cependant, à plusieurs reprises, le CTscan est tombé en panne. Il a de nouveau été hors service même après maintes
réparations. «En 2014, 1 847 patients de SSRN ont été envoyés à l’hôpital Jeetoo et à l’hôpital Victoria. En 2015, ils étaient 2 444 alors que cette année- ci, 798 patients ont été redirigés vers ces deux hôpitaux», a fait comprendre le ministre de la Santé. Et d’ajouter que c’est à sa demande que le ministère a cessé d’envoyer des patients dans des cliniques privées.
Interrogé par l’express, le ministre de la Santé explique qu’il compte «voir comment l’on pourrait obtenir une dérogation au Public Procurement Act» pour que ces achats se fassent plus rapidement. Mais, «il faut trouver un système où il n’y a pas de risque de maldonne. Il faudrait que tout soit fait dans la transparence». Du reste, son ministère planche déjà sur ce dossier.
«FORMER DES MAURICIENS»
Dans les hôpitaux, des médecins sont du même avis. Ils expliquent que, lorsque les équipements tombent en panne, il faut plusieurs mois avant d’obtenir des pièces de rechange. «Il faudrait pouvoir former des techniciens mauriciens à l’étranger pour qu’ils puissent travailler sur ces appareils», relève le docteur Waseem Ballam, président de la Medical Health Officers Association (MHOA). «Nous, médecins, dépendons de ces appareils. Un ECG, par exemple, doit se faire en urgence pour sauver la vie d’un patient. Idem pour les équipements hi-tech dans des laboratoires. Cela ne peut pas attendre», fait-on comprendre.
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