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Mesures budgétaires sur le Gambling : Les bookmakers « off course » dans l’impasse
25 mars 2015, 20:20
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Mesures budgétaires sur le Gambling : Les bookmakers « off course » dans l’impasse
Les bookmakers opérant hors du Champ de Mars se disent «dépités». Pour eux, les mesures budgétaires visant à éradiquer la nation zougadere vont «extrêmement pénaliser les preneurs de paris off course». Ils disent espérer un moratoire de trois ans et plus de flexibilité de la part du ministre Vishnu Lutchmeenaraidoo.
Selon Armoogum Krisnamooty, représentant des bookmakers off course à la réunion avec le Mauritius Turf Club (MTC), hier, la majoration de la licence à Rs 3,5 M et la hausse de la betting tax à hauteur 20 % sont une «injustice».
«Vous trouvez normal qu’un business subisse autant de pression financière alors qu’il n’a prévu d’opérer que pendant 70 jours ? On ne peut même pas ouvrir avant 10 heures alors que les bookmakers travaillent depuis 8 heures au Champ de Mars. C’est clair que nous sommes les plus mal lotis. Si le gouvernement veut cesser toute activité hippique à Maurice, on respecte cette décision. Mais la situation actuelle est problématique à plus d’un titre», fulmine Armoogum Krisnamooty.
«Tous les turfistes ne sont pas des zougaderes !»
Pour sa part, Luximon Jayraj, autre bookmaker opérant hors de l’hippodrome, sollicite un moratoire de trois ans du gouvernement afin de centraliser les bookmakers répartis sur l’île. «Dans son discours, le ministre Lutchmeenaraidoo a avancé que les municipalités devraient trouver des sites alternatifs pour reloger les différents prestataires de jeu d’argent. Qu’ils nous permettent d’aller dans ce sens afin qu’on puisse trouver le temps et les ressources nécessaires pour nous réorganiser», dit-il.
Les représentants des bookmakers off course estiment, par ailleurs, que le ministre Lutchmeenaraidoo s’est contredit sur le volet gambling dans son discours, lundi : «S’il voulait en finir avec la nation zougadere, pourquoi avoir réduit de 50 % l’Annual Licence Fee des opérateurs de jeu de fléchettes, des gambling houses se trouvant dans la catégorie B, pour ne citer que ceux-là ?»
«Tous les turfistes ne sont pas nécessairement des zougadere», affirme Armoogum Krisnamooty. Selon lui, certains ne viennent miser que Rs 10 pour l’amour du cheval et éprouver ce petit «thrill». «L’industrie hippique a plus de 200 ans d’histoire à Maurice. Dans ce cas, si nous suivons la logique du gouvernement, nous sommes une nation zougadere depuis très longtemps !»
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