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La guerre du pétrole fragilise les négociations de paix en Libye
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La guerre du pétrole fragilise les négociations de paix en Libye

Les discussions de paix en Libye qui doivent théoriquement reprendre mercredi sous l'égide des Nations unies dans le but de trouver un compromis entre les deux gouvernements rivaux s'annoncent difficiles avec le nouveau "front pétrolier" venu aggraver le chaos qui règne dans le pays de plus en plus morcelé.
Dans ce contexte et pour aider le retour à la paix, l'Union européenne songerait à une nouvelle opération "sécuritaire" en territoire libyen ou près de ses côtes, affirme Le Figaro daté de mardi.
La France et l'Italie sont à l'origine de cette initiative, quatre ans après l'opération franco-britannique contre le régime de Mouammar Kadhafi, précise le quotidien.
Le Quai d'Orsay n'a pas confirmé l'opération militaire.
"À l'occasion de la réunion informelle des ministres européens des affaires étrangères qui s'est tenue les 6 et 7 mars à Riga, M. Laurent Fabius et ses homologues ont discuté de l'aide que, pour soutenir un accord politique, l'Union européenne pourrait apporter à la Libye", a déclaré mardi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères lors de son point de presse quotidien.
La Libye, a-t-il ajouté, sera à l'ordre du jour de la réunion des ministres français et italiens des affaires étrangères et de la défense qui se tiendra le 21 mars prochain.
Le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale, qui siège dans l'est du pays, a demandé un report d'au moins une semaine des discussions prévues mercredi d'au moins une semaine, a indiqué un porte-parole, disant avoir besoin de temps pour réfléchir à ce que serait un gouvernement de compromis.
L'attaque, la semaine dernière, du gisement pétrolier d'Al Ghani situé dans le centre de la Libye, a marqué un tournant dans le conflit libyen.
A Al Ghani, il ne s'agissait pas de présenter des revendications politiques ou financières comme le font d'habitude les groupes armés, mais plutôt de faire une démonstration de force, estiment les observateurs.
"Ils sont venus pour brûler les sites et enlever ou tuer les employés et les gardes", affirme Ali al Hassi, porte-parole d'une des forces de sécurité pétrolière. "Ensuite, ils sont partis."
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