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Une Française et son chauffeur enlevés au Yémen
25 février 2015, 05:05
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Une Française et son chauffeur enlevés au Yémen

La France a confirmé mardi l'enlèvement d'une de ses ressortissantes au Yémen, pays plongé en plein chaos depuis la démission de son président en janvier sous la pression d'une milice chiite, et a appelé l'ensemble des Français à la vigilance dans les "zones particulièrement à risque".
"C'est une jeune fille de 30 ans qui travaille pour la Banque mondiale et qui dans le cadre de ses activités a été enlevée devant un ministère au Yémen", a déclaré le chef de l'Etat François Hollande lors d'une conférence de presse à l'Elysée. "Nous demandons à ce que sa libération intervienne dans les meilleurs délais, nous cherchons à la localiser et nous ferons tout pour qu'elle puisse retrouver la liberté".
L'enlèvement de la jeune Française et de son chauffeur yéménite avait été annoncé mardi matin par des sources au sein des services de sécurité yéménites.
Selon ces sources, les ravisseurs ont intercepté sa voiture alors qu'elle se rendait sur son lieu de travail.
"Le centre de crise du Quai d'Orsay est en contact avec sa famille", a indiqué le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. "Compte tenu de la dégradation des conditions sécuritaires au Yémen, nous renouvelons avec insistance la recommandation faite il y a déjà deux semaines à tous nos compatriotes de quitter au plus vite le pays."
A l'image de plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, la France a fermé le 13 février dernier son ambassade à Sanaa, contrôlée depuis septembre par les miliciens chiites houthis.
L'Onu a estimé la semaine dernière que le Yémen était au bord de l'effondrement et de la guerre civile depuis la prise du pouvoir par la milice qui a poussé le président Abd-Rabbou Mansour Hadi à la démission et dissous le parlement.
Le vide du pouvoir fait craindre la montée en puissance d'Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) dans le pays.
Les frères Chérif et Saïd Kouachi, qui ont tué 12 personnes dans l'attaque contre Charlie Hebdo le 7 janvier, ont dit avoir été envoyés par Aqpa avant d'être enlevés par la police.
François Hollande a demandé à tous les Français "qui sont dans des zones particulièrement difficiles, où il y a des risques pour leur propre sécurité de tout faire pour se tenir le plus loin possible de ces zones".
"Il y a des dangers réels, d'enlèvement, de terrorisme", a-t-il souligné.
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