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Les combats continuent dans l'est de l'Ukraine
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Les combats continuent dans l'est de l'Ukraine

Les combats ont continué à faire rage jeudi dans certaines parties de l'Ukraine alors que la France et l'Allemagne tentaient de sauver l'accord de paix de Minsk, via une nouvelle conférence téléphonique.
L'accord conclu voici une semaine lors d'une réunion des dirigeants français, allemand, ukrainien et russe dans la capitale biélorusse semble avoir fait long feu avec l'assaut contre la ville stratégique de Debaltseve, dont les séparatistes se sont emparés mercredi.
Face à ce nouveau coup dur pour l'armée ukrainienne, le président ukrainien Petro Porochenko a réclamé le déploiement d'une force internationale de maintien de la paix, sous mandat de l'Onu.
"Le meilleur format, pour nous, c'est une mission de police de l'UE", a déclaré Petro Porochenko. Les séparatistes ont aussitôt rejeté une telle idée, estimant que ce serait une violation de l'accord de Minsk.
Lors de la conférence téléphonique de jeudi matin, Moscou, Kiev, Berlin et Paris ont dénoncé les violations de cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine et sont convenus d'appliquer l'intégralité de l'accord de Minsk du 12 février, a indiqué l'Elysée dans un communiqué.
Les ministres des Affaires étrangères du "format de Normandie" (Allemagne, Ukraine, Russie, France) doivent en outre se parler ce jeudi pour définir les modalités du mécanisme de supervision de l'accord du 12 février, précise le communiqué.
Une rencontre entre les quatre chefs de la diplomatie devrait avoir lieu dans les jours qui viennent, peut-être à Paris, a-t-on précisé de source diplomatique française.
Petro Porochenko a indiqué de son côté avoir demandé à ses partenaires, lors de cet entretien téléphonique, de "ne pas prétendre que ce qui s'est passé à Debaltseve est conforme aux accords de Minsk".
Il a ajouté qu'il avait été décidé lors de la conversation téléphonique que les observateurs de l'OSCE aient pleinement accès à l'ensemble des sites "où ont lieu aujourd'hui des attaques".
Le retrait des armes lourdes, qui en vertu de l'accord de Minsk aurait dû débuter mardi, ne pourra se faire que lorsqu'un cessez-le-feu "général" sera respecté, a-t-il ajouté.
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