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Education primaire: la réintroduction des leçons particulières en quatrième réclamée

9 janvier 2015, 06:45

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Education primaire: la réintroduction des leçons particulières en quatrième réclamée

«L’Enhancement Program ne peut remplacer les leçons particulières.» Et pour Kassinathdoss Jeeanlall, président de la Primary School Employees Union (PSEU), affiliée à la Federation of civil service and other unions, il est clair que «c’est aux parents de décider si leurs enfants doivent prendre des leçons particulières ou pas». Face à la presse à Port-Louis, hier, jeudi 8 janvier, il a demandé au gouvernement d’abroger l’Education Act afin que les leçons particulières ne soient plus illégales en quatrième.

 

Malgré cette prise de position, la PSEU se dit pour le maintien de l’Enhancement Program. Mais, selon son président, celui-ci doit comprendre le remedial education. «Les parents préfèrent que leurs enfants apprennent les matières à la place de l’art, de la musique et le slam», estime-t-il.

 

Au sujet du 9-year schooling, la PSEU souhaite avoir des précisions quant à la mise en application de ce projet. Cela afin de pouvoir déterminer si cela vaut la peine d’abolir la CPE.

 

Kassinathdoss Jeeanlall demande aussi à la ministre Leela Devi Dookun-Luchoomun de revoir le curriculum car «certains concepts sont complètement obsolètes», d’autres devraient, eux, être renvoyés au niveau secondaire. Par exemple, dit-il, «on demande à un enfant de 10 ans de nommer cinq facteurs qu’il prendra en considération lors de la mise sur pied d’une usine».

 

Le président de la PSEU déclare, par ailleurs, qu’il prépare actuellement un dossier concernant l’exercice de transfert des enseignants. Il rappelle que «ceux qui travaillent dans des star schools ne seront jamais appelés à travailler dans les écoles qui sont moins bonnes, et vice-versa». Et d’annoncer que le syndicat prépare une pétition contre le favoritisme et la victimisation qu’il compte faire parvenir au bureau du Premier ministre.

 

La PSEU réclame aussi la démission de Vinod Seegum en tant que président de la Government Teachers Union pour diverses raisons. L’une d’entre elles est qu’il occupe le poste d’assistant maître d’école alors que son association défend les intérêts des enseignants. «C’est normal qu’il ne défendra pas les enseignants», s’indigne Kassinathdoss Jeeanlall.

 

Pour sa part, le président de la FCSOU, Narendrenath Gopee n’a pas manqué de critiquer l’ancien ministre de l’Education, Vasant Bunwaree. Ce dernier a, selon l’interlocuteur, «délaissé l’éducation primaire et secondaire» au profit d’un «agenda politique au niveau du ministère». 

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