«Swa tir madam la swa tir nou.» Les enseignants d’une école primaire du centre sont catégoriques : ils ne veulent plus travailler avec la maîtresse d’école en fonction dans cette institution. Selon eux, cette dernière harcèlerait les instituteurs et les membres du personnel non enseignant.

Il y a quelques semaines, une pétition avait été signée par parents et enseignants, réclamant le transfert de la dame en question. Ayant eu vent de cette affaire, le ministère de l’Éducation avait pris la décision d’agréer à cette demande. La maîtresse aurait ainsi reçu sa lettre en début de semaine, lui indiquant qu’elle devrait désormais travailler dans une autre école de la localité.

Selon nos recoupements, la maîtresse d’école se serait, toutefois, rendue personnellement au ministère pour discuter de son cas, il y a quelques jours. Et ce dernier a revu sa décision. Le transfert a été annulé. Au grand dam des enseignants, qui ont mal accueilli la nouvelle.

«Nous ne souhaitons pas travailler avec cette dame», fait ressortir une source au sein de l’établissement.C’est ainsi que les enseignants ont demandé leur transfert en masse. Ils ont également entamé des démarches afin de se retirer de la Parent-Teachers’ Association (PTA) de l’école, en signe de protestation.

Des instituteurs affirment même que s’ils ne sont pas transférés, ou si la maîtresse elle, reste en poste, ils organiseront une manifestation devant les locaux du ministère de l’Éducation, à Phoenix, à la rentrée scolaire de janvier. L’express a contacté le ministère de l’Éducation concernant cette affaire, mais notre requête pour une explication est restée sans réponse. Quant à la maîtresse d’école, elle est toujours injoignable.