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Trois enseignants du secondaire transférés pour comportement inapproprié

10 septembre 2014, 15:23

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Trois enseignants du secondaire transférés pour comportement inapproprié

Tricherie, remarques ou gestes déplacés… Face au comportement inapproprié qu’auraient eu trois enseignants du secondaire au début du troisième trimestre, le ministère de l’Éducation a dû agir. Action qui a pris la forme de transferts. C’est ce qu’indique une source dans le giron du ministère.

 

L’on retrouve d’abord un PE Instructor, accusé par des collégiennes d’avoir eu un comportement inadéquat envers elles durant les sessions d’éducation physique. «Elles se sont plaintes de remarques et de gestes grossiers de la part du prof de PE», explique notre source.

 

Dans les milieux concernés, on estime que, pour l’heure, nul ne peut être sûr de la véracité de ces allégations. Mais il semblerait que l’enseignant aurait notamment demandé à des élèves de l’embrasser. D’autre part, il nous revient que le ministère détiendrait une liste d’instructeurs d’éducation physique blacklisted qui ne sont envoyés que dans des collèges pour garçons lors de l’exercice annuel de transfert.

 

Autre cas : celui d’un enseignant, comptant plus d’une dizaine d’années d’expérience, qui aurait demandé des faveurs sexuelles à une élève. Une source du ministère prévient toutefois qu’aucune preuve concrète n’a été recueillie à ce sujet et qu’il pourrait s’agir d’une fausse allégation.

 

Cependant, il y a deux semaines, une plainte accusant ce même enseignant a atterri au ministère. Elle souligne que le prof aurait demandé à une étudiante de se livrer à des jeux sexuels avec lui. Compte tenu de l’ambiguïté de l’affaire, le ministère aurait décidé de le transférer dans un établissement pour garçons.

 

Hormis ces deux personnes qui ont été mutées dans d’autres collèges, l’on compte un enseignant qui aurait utilisé un questionnaire d’examen du HSC, préparé par Cambridge et datant de l’année précédente, pour les Mock Exams – épreuves en interne – du deuxième trimestre. «Il aurait pu s’inspirer de ce questionnaire et en concevoir un autre. Mais il s’est contenté de le copier mot pour mot», déclare notre source.

 

Avant d’ajouter que «le pot aux roses a vite été découvert». Du coup, cet enseignant, d’un établissement du Sud, a été transféré dans un autre collège au début du troisième trimestre.

 

Pour Ally Yearoo, président de l’Education Officers Union, ce genre de cas survient rarement. Il ajoute toutefois que le ministère n’a pas suffisamment de guidelines. Par exemple, il cite le premier cas où l’enseignant aurait copié un questionnaire de Cambridge. «Il n’y a aucune ligne directrice qui dit que c’est illégal», laisse-t-il entendre.

 

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