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Saisie de 222 kg de cannabis en septembre 2024
Après six mois de cavale, Saimon Rasta arrêté
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Saisie de 222 kg de cannabis en septembre 2024
Après six mois de cavale, Saimon Rasta arrêté

Le 9 janvier 2025, à une heure du matin, suite à des renseignements obtenus par la brigade antidrogue, il a été confirmé que Jean Vincent De Paul Charles D’Ame Rigobert, alias Saimon Rasta, recherché dans le cadre de la saisie de cannabis d’une valeur estimée à Rs 300 millions, se trouvait à son domicile à Goodlands. Impliqué dans l’importation de cannabis en provenance de La Réunion, il a été localisé et arrêté par des officiers de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) des Casernes centrales.
Jean Vincent De Paul Charles D’Ame Rigobert, qui était en cavale depuis plus de six mois, a été immédiatement informé de son arrestation. Il a comparu en cour de Port-Louis Sud jeudi sous une charge provisoire de trafic de drogue. La police s’étant opposée à sa remise en liberté, il est retourné en cellule. Selon les informations, Rigobert avait agi en tant qu’aide à bord du speed-boat utilisé pour récupérer les sacs de cannabis lors de l’opération de transport entre La Réunion et Maurice.
Cette arrestation fait suite à une saisie record de 222,2 kilos de cannabis, également appelé zamal, réalisée en septembre dernier dans le nord de l’île. Lors de cette opération, trois suspects, à savoir Umayr Mudhoo et Rukaan Batchameah, un couple de Plaine-Verte, ainsi que Vashish Ramsurrun, mécanicien de Vallée-des-Prêtres, avaient été arrêtés. Le cannabis saisi était évalué à Rs 300 millions, accompagné d’accessoires illégaux, notamment un pistolet à air comprimé et des cartouches de dioxyde de carbone. De plus, un sac de sport contenant 4 800 feuilles de papier à rouler avait été retrouvé.
Lors de cette opération en mer, les suspects avaient réussi à s’échapper en brûlant le speed-boat qu’ils avaient utilisé pour la traversée de La Réunion à Maurice. Cependant, grâce aux efforts de l’ADSU et à des images de caméras de surveillance Safe City, les autorités ont pu localiser et intercepter les suspects. L’enquête se poursuit afin d’identifier le propriétaire du speed-boat. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir vendu l’embarcation à un autre individu.
Les investigations ont été menées avec la collaboration de plusieurs unités, telles que la Port Divisional Criminal Intelligence Unit, la Customs Anti-Narcotics Section et la Maritime Intelligence Cell. L’opération a été déclenchée après que les suspects ont jeté des sacs contenant du cannabis à la mer pour tenter d’échapper aux forces de l’ordre. Au total, 17 sacs noirs et divers objets ont été récupérés dans l’eau, tous contenant du cannabis.
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